Fatigue, je te connais trop bien Fatigue, quand tu me tient Envie de tout, capable de rien. Dans la tête plein de projets, Le temps passe et toujours rien. Orchestre sans ses musiciens Musique fantôme, harmonie sans lien.
Ne plus sentir ce corps si lourd Qui vous paralyse certains jours. Envie de ce débarrasser de ce cerveau Etriqué, coincé dans un étau Où le sang sous pression Bat à l'unisson. Séisme du corps: Les muscles se déchirent Les tendons s'étirent Les os se fracturent Instants de torture. Fatigue quand tu me tient Fatigue épileptique Lassitude sarcastique. Et puis un matin Tout redevient comme avant. Je suis libre de lien Pendant un certain temps. Fatigue je te connais trop bien
24 octbre 2005 |